« J’ai bien hâte de voir le ministre Daoust nous expliquer pourquoi il subventionne une entreprise qui pratique la délocalisation, et ce, à la hauteur de 1 milliard $ US. M. Daoust nous assurait que son investissement servirait à protéger les emplois des travailleurs et des travailleuses du Québec. On apprend aujourd’hui que Bombardier préfère soigner ses marges de profit en transférant certaines tâches à des usines à faible coût. C’est une mauvaise habitude des grandes multinationales, mais on s’attendait à mieux d’une entreprise qui demande la charité des contribuables ! Combien de pertes d’emplois M. Daoust va-t-il encaisser pendant que les dirigeants de Bombardier se moquent de nous et de leur employé.es ? » s’exclame Amir Khadir.
Pour M. Khadir, considérant l’ampleur des subventions accordées à la famille Beaudoin dans les dernières années, le gouvernement aurait dû accompagner son investissement d’une prise de contrôle et des exigences claires en matière d’emplois au Québec.
« Le gouvernement se couvre de ridicule. Après un investissement de 2 milliards $ de la Caisse de dépôt et placement, qui se rajoute à un plan de dépannage historique de la part de Québec, voilà que la haute direction de Bombardier ajoute l’insulte à la blessure. Nous avons là une belle démonstration de l’irresponsabilité économique du gouvernement Couillard, qui en demande toujours plus aux gens ordinaires et toujours moins aux grandes entreprises. Cette transaction bâclée est devenue maintenant un véritable détournement de fonds publics au profit d’intérêts privés et d’emplois mal payés à l’étranger ! » déclare M. Khadir.