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Petite enfance - Il faut cesser les excuses et agir maintenant pour régler la crise, estime la CSQ

MONTRÉAL, le 15 sept. 2021 - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) demande au gouvernement d’agir dès maintenant afin de régler la crise de pénurie de personnel et de manque de places qui sévit dans le secteur de la petite enfance.

À l’Assemblée nationale du Québec, aujourd’hui, le premier ministre, François Legault, a affirmé à plusieurs reprises que l’argent est disponible, mais que le développement est freiné par des mesures administratives. « L’heure n’est plus aux excuses. Des milliers de familles sont confrontées chaque jour à une insuffisance de places et ne peuvent pas retourner au travail. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre sans précédent et avec la reprise économique, l’accessibilité aux places en CPE et en milieu familial régi et subventionné est un enjeu crucial, voire névralgique. C’est une question de volonté politique, tout simplement ! », soutient Line Camerlain, première vice-présidente de la CSQ.

Agir pour la pénurie de main-d’œuvre

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) rappelle au gouvernement que s’il souhaite régler les bris de services et la pénurie de places, la solution passe par une bonification rapide des conditions de travail. En centre de la petite enfance (CPE), la fédération termine ses consultations pour des mandats de grève en raison de la faible dernière offre salariale du gouvernement et du manque de soutien offert aux éducatrices. En milieu familial régi et subventionné, un comité sur la rémunération est mis sur pied depuis la signature de la dernière entente collective et il doit rendre ses recommandations d’ici le 30 septembre prochain.

« Si l’argent est vraiment disponible, le gouvernement peut régler une bonne partie de la crise demain matin. En plus des bris de service qui se multiplient en CPE, l’État se prive chaque année de milliers de places en milieu familial en raison des fermetures. Il faut agir dès maintenant », exige la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.

De son côté, la CSQ souligne que malgré les déclarations récentes dans les médias de la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, demandant de tenir une rencontre afin d’accélérer la négociation en CPE, l’appel se fait toujours attendre. « Nos membres nous demandent d’agir rapidement pour améliorer leurs conditions de travail afin de cesser l’hémorragie et nous sommes prêts à le faire. Il faut cependant être deux pour danser. Je tends la main au gouvernement : s’il souhaite régler rapidement les dossiers liés aux négociations en CPE et à la rémunération des milieux familiaux, la CSQ répondra présente », termine Madame Camerlain.

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