« Alors que le coût de la vie a explosé ces dernières années, nous ne voyons toujours rien de concret sur la table de négociation pour améliorer le sort de nos membres. Plusieurs vivent dans une situation précaire ne pouvant joindre les deux bouts. Nous irons donc chercher des mandats de grève auprès de nos membres qui en ont assez de se serrer la ceinture et réclament des conditions salariales équitables », indique Michel Girard, vice-président responsable de la mobilisation au SFPQ.
La convention collective des quelque 2 500 travailleuses et travailleurs de la Sépaq est échue depuis plus d’un an, soit le 31 décembre 2023. Les points en litige concernent notamment l’augmentation du revenu disponible ; la flexibilité de gestion ; la mobilité du personnel et la rétention de celui-ci.
Dans les prochaines semaines, les membres de la Sépaq du SFPQ seront appelés à se prononcer lors d’un vote pour la mise en place de moyens d’action robustes pouvant conduire à des journées de grève dès le printemps prochain.
« Nous sommes très conscients des impacts que pourrait avoir un conflit de travail sur la clientèle qui fréquentera les parcs, les réserves, les campings et les autres lieux de villégiatures de la Sépaq dans les prochains mois. Pour éviter une escalade de moyens de pression, le gouvernement Legault devra délivrer les mandats nécessaires pour faire avancer la négociation », affirme Christian Daigle, président général du SFPQ.
Les établissements de la Sépaq en négociation sont : les parcs nationaux, les réserves fauniques, le Manoir Montmorency et le Parc de la Chute-Montmorency, le siège social, les campings, les centres touristiques, le Gite du Mont-Albert, l’Auberge de montagne des Chic-Chocs et l’Auberge de Port-Menier ainsi que l’Aquarium du Québec.
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