« La direction du nouveau Centre intégré universitaire de santé et de services de la Mauricie-Centre-du-Québec sait très bien que les gens réclameront le maintien de ces services de proximité, comme ils l’ont fait dans le passé à chaque tentative de fermeture ; c’est pourquoi tout se fait en catimini actuellement », déplore la présidente APTS locale, Louise Laroche.
En raison des changements induits par le projet de loi no 20 du ministre Barrette, les médecins quitteront le CLSC pour aller pratiquer au sein de Groupes de médecine familiale (GMF). L’urgence du CLSC est donc menacée de fermeture. L’occasion est belle pour la direction de mettre à exécution son intention de centraliser les tests de laboratoire et de radiologie. Or, le personnel de Plessisville, s’il est maintenu sur place, pourrait fort bien transmettre les résultats aux médecins, où qu’ils soient sur le territoire. Dans le cas contraire, les patients devront faire 25 km supplémentaires pour aller passer leurs tests à Victoriaville.
« Que les personnes soient âgées, malades, qu’elles n’aient pas accès à du transport, toutes ces considérations ne semblent pas prises en compte par les décideurs, s’insurge la porte-parole syndicale. C’est manquer de respect pour la population que d’aller de l’avant avec cette orientation sans qu’aucune communication publique n’ait été faite. »