« Malgré l’intensification des pourparlers à la table centrale depuis le dépôt de la contre-proposition du Front commun, les représentants du Conseil du trésor n’ont toujours pas répondu aux principes que défendent les syndicats » a expliqué Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie - CSN.
« M. Coiteux doit comprendre que nous poursuivrons la lutte tant qu’il n’abandonnera pas ses demandes visant, notamment, à faire diminuer la rente des personnes retraitées et à nous maintenir dans le cercle de l’appauvrissement et du retard salarial », a poursuivi Martine Provost, présidente de l’Association des professeurs de Lignery - CSQ. « Pour nous ce sont les bases sur lesquelles il doit faire un pas pour que la négociation progresse. »
À cet effet, nous rappelons que le 26 novembre dernier, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a annoncé que le retard salarial des employés de l’État s’était creusé une nouvelle fois pour atteindre 12,9 % par rapport aux autres salariés québécois. Même en prenant en compte leur régime de retraite et l’ensemble de leurs avantages sociaux, le retard de leur rémunération globale a augmenté pour s’établir à 7,9 %, un bond de 0,3 % par rapport à l’an dernier.
« Nous ne laisserons pas Martin Coiteux continuer à appauvrir les employés du secteur publics qui sont majoritairement des femmes », a promis Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec. « Tant que nous n’aurons pas une entente négociée et satisfaisante, nous ne lâcherons pas Martin Coiteux d’une semelle. Il doit s’attendre à nous trouver sur son chemin, peu importe où il va en Montérégie », a conclu Marc-Olivier Pagé, responsable politique de l’APTS en Montérégie.