« Les propos du ministre Coiteux illustrent bien le mépris du gouvernement à l’égard des femmes qui chaque jour portent à bout de bras les services publics au Québec, selon Françoise David : « D’autres l’ont dit avant moi, mais quel mépris ! Ces « offres », qui sont véritablement des demandes patronales, sont complètement idéologiques et affaibliront nos services publics ».
Pour la députée de Gouin, les demandes salariales du gouvernement n’équivalent à rien de moins qu’une gifle au visage des familles des travailleuses et travailleurs. « Alors que le coût de la vie ne cesse d’augmenter, ce que le ministre Coiteux offre vraiment c’est de réduire leur pouvoir d’achat. Le gel sur deux ans et un maigre 1 % les trois années subséquentes feront perdre des milliers de dollars à chacune de ces familles : c’est indécent. Et comment voulez-vous rendre le travail dans les services publics attirant pour des jeunes femmes quand on leur propose seulement l’appauvrissement et la précarité ? », s’indigne Mme David.