André Leclerc, militant syndical émérite
En 1970, André Leclerc joint la minuscule équipe des conseillers de la FTQ, centrale syndicale numériquement la plus importante, mais dépourvue de moyens. Dès lors, et pendant 38 ans, ce scribe de talent va assister à la métamorphose du petit comptoir de services syndicaux, en une véritable centrale dont le rôle d’acteur social et politique devient incontournable dans le Québec moderne.
Pour son plus grand bonheur, on le plonge, dès son arrivée, dans des crises qui vont marquer la société québécoise : Octobre 70, lock-out à la Presse, bisbille dans la construction, Front commun de 1972, contrôle des salaires, United Aircraft et autres grèves infernales partout au Québec. Tout au long des années 80, devant le terrible déferlement du néolibéralisme, André Leclerc va participer activement au combat et à la résistance du mouvement syndical contre ce fléau.
Enfin, après 2 ans de coopération syndicale en Afrique, il devient, à son retour, l’homme de la solidarité internationale à la FTQ. Depuis, son militantisme n’a pas vraiment ralenti. Cela pour dire que si André Leclerc, homme de plume, homme d’action, a été un témoin important dans l’histoire de la FTQ, il en a aussi été un acteur y ayant laissé des traces bien visibles.
Bon visionnement !
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