« C’est une bonne entente qui reflète bien les attentes que nous avions en matière de rattrapage et d’augmentation salariales. La solidarité et la détermination de nos membres nous auront permis d’obtenir ces gains », a déclaré Martin Boulanger, président de l’unité de Tafisa à la section locale 299.
Rappelons que mardi dernier à midi, les membres d’Unifor avaient débrayé en raison des offres jugées insatisfaisantes. Malgré la grève, les pourparlers se sont poursuivis entre les parties, ce qui aura permis de conclure une entente conforme aux attentes des travailleuses et travailleurs. Voici d’ailleurs quelques-uns des faits saillants :
– Un rattrapage salarial de 2 $/heure pour les salariés de la production et de 5 $/heure pour les salariés de la maintenance ;
– Des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et 2,75 % les deux dernières ;
– Une contribution supplémentaire de 0,25 % de l’employeur au régime de retraite (Régime de retraite à financement salarial (RRFS)) ;
– Un montant forfaitaire de 750 $ pour certains salariés de la production ;
– Prime de 9 $/heure pour le quart du vendredi soir ;
– Ajout de deux jours de maladie monnayable si non utilisés ;
– Libération syndicale de quatre jours de 12 heures par semaine ;
– Un maximum de poussière explosive de 2,5 mm doit être respecté à défaut un nettoyage doit être effectué ;
– Et de nombreux autres gains.
« Il s’agit d’une entente de quatre ans avec une année supplémentaire liée à des investissements de dizaines de millions de dollars. Ce qui est une bonne nouvelle, car on sécurise les emplois en maintenant des équipements à la fine pointe », explique Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Le retour au travail est prévu dès demain. L’usine Tafisa qui emploie 256 membres d’Unifor est située à Lac-Mégantic. On y fabrique des panneaux de particules.
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