Oh, le premier ministre a bien évoqué des idées comme celle d’ajouter une semaine de vacances ou des congés sans solde pour des raisons familiales, mais nous attendons toujours que cette tempête d’idées se concrétise en une politique cohérente. Il faudrait que la ministre responsable du Travail s’y mette rapidement. Ça aura pris environ un an à l’Ontario pour mettre en place sa nouvelle législation.
5-10-15
Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de propositions pour rehausser les conditions de travail minimales au Québec, datant quand même des années 1980. Le monde du travail a changé et il est grand temps que le minimum soit rehaussé. Ce ne sont pas les idées qui manquent pour la ministre. À la coalition 5-10-15, nous prétendons que les travailleuses et travailleurs du Québec ont droit de connaître leur horaire de travail 5 jours à l’avance, qu’ils ont droit à 10 jours de congé rémunéré pour raisons familiales ou maladie et à un salaire minimum de 15 $ l’heure.
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Nous pourrions nous inspirer de l’Ontario qui donne 10 jours de congé rémunéré en cas de violence familiale ou sexuelle pour aider les femmes qui vivent avec les conséquences de ces situations plus que difficiles.
Le gouvernement pourrait également en profiter pour mettre un terme aux disparités de traitement (clauses orphelin) qui traînent encore dans de trop nombreuses conventions collectives et qui reviennent envenimer plusieurs conflits de travail (comme celui chez A.B.I.).
En attendant la réforme
Les travailleuses et travailleurs du Québec méritent un projet de loi rapidement. Les normes du travail ne doivent pas être victime des élections générales qui auront lieu à l’automne. Le dévoilement au compte-goutte de possibles mesures par le premier ministre ne dit rien qui vaille. Même si l’hiver est interminable cette année, espérons que la réforme des normes du travail aura lieu avant la fin du printemps.
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