Au final, ce sont 10 sections locales qui ont obtenu une entente d’une durée de 5 ans qui prévoit une augmentation salariale de 2 % par année et un ajustement de 25 cents l’heure au début de chaque année du contrat. Il faut savoir que ce 25 cents l’heure représente pour plusieurs salariées syndiquées 1 % de plus pour chaque année du contrat de travail. C’est donc autour de 15 à 17,9% d’augmentation salariale que le SCFP à négocier pour ses membres.
Autre gain à souligner, les salariéEs occasionnelLEs seront dorénavant rémunéréEs au même salaire que les employéEs permanentEs. Exit pour ces salariéEs syndiquéEs l’inique clause de discrimination salariale qui s’appliquait à eux (il s’agit ici pour plusieurs salariéEs syndiquéEs d’un gain salarial d’au moins 20%).
Parmi les faits à retenir de ce conflit collectif, il faut mentionner ce qui suit : cette entente collective a été obtenue après 15 journées de grève ; les employéEs syndiquéEs du secteur hospitalier se sont vuEs imposer un décret les contraignant à retourner au travail en raison de la situation en lien avec la COVID-19 et un lock-out a été décrété par le gouvernement immédiatement après le déclenchement de la grève en éducation.
Il reste à régler pour les membres du local 1253 (concierges, chauffeurs d’autobus, travailleurs d’entretien et de métiers des districts scolaires) la question du régime de retraite.
À suivre…
Yvan Perrier
22 novembre 2021
15h25
yvan_perrier@hotmail.com
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