Ce vote intervient à la suite de la conclusion d’une entente de principe entre l’employeur et les sections locales des trois usines qui négociaient pour la première fois à la même table les enjeux monétaires du renouvellement des conventions collectives. Ces dernières conventions arriveront toutes à expiration en 2013, 2014 et 2015. Les principaux faits saillants sont : augmentation de 1% la première et la deuxième année et de 2% les 3 suivantes, un contrat de 5 ans ainsi que l’élimination du régime de retraite à deux vitesses avec des conditions différentes pour les plus jeunes, l’instauration d’un régime à prestation déterminée à financement salarial et l’inclusion de tous les salariés dans le régime à compter du 1er juillet 2017.
Rappelons que les usines Uniboard ont connu passablement d’inquiétude alors que le propriétaire précédent, la compagnie Federer (entreprise européenne), s’était placée sous la protection de la loi sur les faillites en Allemagne. Les usines ont été rachetées depuis par l’entreprise KayCan qui exigeait cependant une réduction des coûts de production de l’ordre de 8%. C’est pourquoi un blitz de négociation s’est effectué au cours des dernières semaines entre les sections locales et le nouvel employeur.
Les trois usines d’Uniboard visées sont Val-d’Or avec 120 salariés, Mont-Laurier avec 75 salariés et finalement Sayabec avec près de 450 salariés. Le SCEP est le plus important syndicat dans le secteur de la forêt et de la transformation du bois au Québec et est affilié à la plus grande centrale syndicale, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).