« Ce résultat est somme toute satisfaisant en raison du contexte difficile dans lequel s’est déroulée la négociation. En effet, le gouvernement n’a cessé de marteler son discours d’austérité pendant que nous proposions de dégager des marges financières à même les coûts engendrés par la sous-traitance. Nous avons tout de même fait reculer le gouvernement sur de nombreux points majeurs grâce à la détermination et à la mobilisation de nos membres. Des occasionnels auront leur permanence, de nouveaux emplois seront créés, la relativité salariale vient corriger les incohérences du passé, bref, il y a des améliorations notables », indique Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ.
Madame Martineau tient à souligner que c’est grâce au rapport de force mis de l’avant par toutes les unités de négociation du SFPQ et du Front commun, ainsi qu’au travail acharné des équipes de négociation, qu’il a été possible de renverser la vapeur et de faire comprendre au gouvernement qu’il ne pouvait maintenir toutes ses demandes de récupération s’il voulait obtenir un règlement.
« Le budget du Québec qui a été déposé la semaine dernière démontre que la lutte est loin d’être terminée. Les ministères et organismes devront continuer d’en faire plus avec moins. Nous talonnerons ce gouvernement qui a promis la fin des mesures d’austérités nuisibles aux services publics. Nous serons présents sur la place publique pour lui rappeler son engagement, annoncé lors du discours du budget jeudi dernier, de réduire la sous-traitance alors qu’il reconnaît lui-même que cela lui coûte beaucoup plus cher que d’embaucher du personnel à l’interne », prévient madame Martineau.
Rappelons que l’unité Ouvriers, regroupant 4,000 membres, s’est prononcée en faveur de l’entente de principe à 70 %. La tournée de vote se poursuit à l’Agence du revenu du Québec (ARQ). Les résultats seront connus d’ici quelques jours.