Le responsable du secteur de l’hôtellerie à la Fédération du commerce de la CSN, Michel Valiquette, se réjouit de ces nouveaux règlements. « Le règlement de l’hôtel Pur vient confirmer les avancées réelles effectuées par les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie dans la région de Québec. Il n’y a plus aucune raison que les employeurs des hôtels Clarendon, Classique, Clarion et du Manoir du Lac-Delage ne reviennent pas discuter sérieusement aux tables de négociation. Ils doivent prendre acte des règlements intervenus récemment et accepter de consentir les mêmes améliorations aux conditions de travail de leurs salarié-es. »
Dans la région de Montréal, les ententes de principe obtenues par les syndicats du Quality Parc et du Quality Suites Pointe-Claire viennent mettre de la pression sur les trois hôtels toujours en lock-out, soit le Maritime, l’Espresso et le Holiday Inn Select Sinomonde. « Le pattern des hôtels intermédiaires était déjà bien établi. Il est plus que temps que les employeurs ayant décrété des lock-out en prennent conscience et cessent de maintenir leurs employés dans la rue. Leur obstination ne fait que desservir l’industrie touristique de Montréal », de déclarer M. Valiquette.
Ces nouvelles ententes de principe correspondent en tous points aux objectifs de négociation fixés par les syndicats des 35 hôtels présentement en négociation coordonnée au Québec. Les nouvelles conventions collectives, si elles sont adoptées en assemblée générale par les membres de ces syndicats, viendront à échéance à l’été 2016. Des augmentations salariales de 3 % par année leur seront accordées au cours de cette période. Les employeurs hausseront également leur contribution au régime de retraite de 2 % du salaire gagné. Des gains importants ont aussi été obtenus sur l’ensemble des demandes communes quant à la protection des emplois. Les clauses visant à restreindre le travail des cadres ont ainsi été renforcées. D’autre part, les programmes de services réduits d’entretien ménager des chambres ne pourront avoir pour effet de diminuer le nombre d’heures travaillées par les salarié-es. Enfin, les employeurs auront dorénavant l’obligation d’afficher les postes laissés vacants, et ce, selon leurs statuts.