En effet, la situation est catastrophique en raison, entre autres, de la grave pénurie de main-d’œuvre qui sévit depuis trop longtemps. « Pour renverser la vapeur, le gouvernement doit reconnaître l’expertise des travailleuses et travailleurs du RSSS en bonifiant ses offres. Les offres soumises le 31 mars dernier ne sont ni généreuses ni raisonnables, elles sont méprisantes ! Cela fait 20 ans que les augmentations salariales des travailleuses et travailleurs du RSSS sont sous l’inflation, diminuant constamment leur pouvoir d’achat. Il faut rectifier rapidement ce retard, car le réseau se vide sans attirer la relève. » ont déclaré Kevin Newbury, Simon Deschênes et Stéphane Cormier, respectivement présidents de l’APTS-Lanaudière, du STT-CSN et du FIQ-SIL CISSS de Lanaudière.
Dimanche, après la convocation des chefs syndicaux par le premier ministre, les membres des trois organisations syndicales ont bien compris que l’objectif du gouvernement n’était pas de faire avancer les négociations, mais plutôt de simplement réitérer ses offres du 31 mars dernier. Aujourd’hui, les membres de l’APTS, la CSN et la FIQ manifestent pour signifier à monsieur Legault que leur patience a des limites ! ll y a urgence d’agir, il faut négocier pour sauver le réseau de la santé et des services sociaux.
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