L’augmentation du coût de la vie a des impacts négatifs importants et multiples pour une grande partie de la population, tandis que les plus riches et les grandes corporations profitent de la situation en générant d’importants profits. « Pendant qu’une proportion importante de travailleuses et de travailleurs peinent à joindre les deux bouts et à subvenir à leurs besoins de base, comme se loger, se nourrir et se déplacer, les riches et les grandes corporations comme les pétrolières et les chaines d’alimentation en profitent allègrement et se remplissent les poches sans scrupules », ont dénoncé les porte-paroles Guillaume Tremblay de la CSN, Rémi Therriault du SEHCN-CSQ, Pascal Langlois de la FTQ, Maude Fréchette de l’APTS, Line Sirois d’Action-Chômage Côte-Nord et Michel Savard de la Table des groupes communautaires.
Négociation du secteur public : la mobilisation s’intensifie
Au sortir de la conférence de presse, les représentants prévoient rendre visite aux deux députés de la région, Yves Montigny et Kateri Champagne Jourdain de la CAQ. Ils leur rappelleront que dans le cadre de la négociation du secteur public, les offres du gouvernement sont insuffisantes et c’est pourquoi l’intensification de la mobilisation s’amorce. « Ce n’est pas vrai qu’on va laisser des travailleuses et des travailleurs s’appauvrir. Le printemps se réchauffe et le Front commun amorce une phase d’intensification de la mobilisation dans les milieux de travail et dans l’espace public, sur la Côte-Nord comme ailleurs au Québec. Ce n’est qu’un début. Les actions comme celle-ci se multiplieront », ont expliqué les porte-paroles du Front commun.
D’autres rassemblements sont aussi prévus aujourd’hui dans différentes villes de la Côte-Nord, notamment à Port-Cartier, à Fermont et à Sept-Îles, ainsi qu’à Havre-St-Pierre le 3 mai prochain pour souligner la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs.
Revendication salariale
Afin de permettre aux travailleuses et aux travailleurs de protéger leur pouvoir d’achat, le Front commun revendique un mécanisme permanent d’indexation basé sur l’Indice des prix à la consommation (IPC), ce qui garantira l’ajustement des salaires de chaque année en fonction du coût de la vie. Pour revaloriser les emplois du secteur public, le Front commun réclame, en plus du mécanisme permanent de protection contre l’inflation, un enrichissement visant un rattrapage salarial général. Ainsi, il revendique 100 $ par semaine pour l’année 2023 ou l’IPC + 2 % (selon la formule la plus avantageuse), l’IPC + 3 % pour 2024 et, finalement, l’IPC + 4 % pour 2025.
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