La présidente de la CSQ, Sonia Ethier, s’est adressée aux membres et délégués en soutenant qu’il est plus que temps que les travailleuses et les travailleurs des réseaux publics bénéficient d’améliorations importantes de leurs conditions de travail.
« Cette négociation débute dans un contexte de surplus budgétaires. Or, ces surplus découlent des coupes drastiques imposées notamment dans les réseaux de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la santé au cours des dernières années. Ce régime d’austérité a affecté gravement les conditions de travail des travailleuses et des travailleurs. Le temps du retour du balancier est arrivé. Le gouvernement doit réinvestir ! », a affirmé Sonia Ethier.
La présidente de la CSQ a ajouté que le gouvernement n’a pas d’autre choix que de bonifier les conventions collectives s’il veut maintenir sa capacité d’assurer des services publics de qualité à la population. « La dégradation des conditions de travail, la précarité et la surcharge de travail sont telles qu’il est devenu de plus en plus difficile de retenir le personnel et d’attirer de nouvelles recrues. Nos membres sont à bout de souffle. Il faut que ça change maintenant ! »
La demande salariale
Au cœur de la demande salariale de la CSQ, une hausse d’un montant fixe de 2 dollars de l’heure s’appliquant dès la première année et une majoration de 3 % pour chacune des deux années suivantes. Cette demande comprend également un mécanisme de protection du pouvoir d’achat visant à assurer l’ajustement des salaires si l’inflation réelle dépasse les 2 %.
La retraite
Dans un contexte où le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) est en bonne santé financière, la CSQ priorisera le maintien des dispositions actuelles et proposera des bonifications sans impact sur le coût du régime.
Les disparités régionales
Afin de réduire les inégalités liées à l’étendue du territoire québécois, la CSQ revendique des compensations pour les personnes salariées subissant un préjudice fiscal découlant du remboursement de dépenses liées au travail dans les régions éloignées. La CSQ demande aussi le remboursement d’une quatrième sortie pour les personnes salariées des secteurs les plus éloignés.
Droits parentaux
Pour aider les nouveaux parents, la Centrale réclame une bonification du congé de paternité et d’adoption.
En terminant, Sonia Ethier affirme que la CSQ et ses fédérations sont prêtes. « Une nouvelle ronde de négociation s’amorce. Nous en avons vécues plusieurs, et c’est toujours un exercice exigeant. Bien que le contexte de surplus budgétaires et de pénurie de main-d’œuvre confirme la légitimité de nos revendications, nous n’épargnerons aucun effort pour obtenir des gains significatifs pour nos membres ! »
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