« C’est un pas important en avant pour l’accès aux examens et l’équité des soins. Nous réclamions cette couverture depuis longtemps, et nous sommes satisfaits de voir que ces démarches ont enfin abouti », a déclaré le docteur Alain Vadeboncoeur, président de Médecins québécois pour le régime public.
« Cette décision mettra fin à la mixité pour l’échographie et permettra d’accélérer l’investigation, de démocratiser l’accès à l’imagerie médicale et d’augmenter l’accès aux examens échographiques pour les patients des médecins de première ligne » a complété le docteur Vadeboncoeur.
Médecins québécois pour le régime public tient à rappeler qu’une telle couverture devrait être également disponible pour les examens de tomodensitométrie (scan) et de résonance magnétique, ainsi que pour les tomographies optiques et les ophtalmoscopies (imagerie en cabinet d’ophtalmologiste), récemment exclues. « Il est néfaste dans le contexte actuel de maintenir ces exclusions, qui briment l’accès à des soins qui sont pourtant reconnus médicalement requis. Il faut poursuivre la démarche et compléter la couverture publique des examens d’imagerie. Il n’y a rien d’anormal là-dedans, la plupart des provinces du Canada fonctionnent déjà comme cela, nous sommes une exception dans le lot. » a poursuivi le docteur Vadeboncoeur.
Médecins québécois pour le régime public suivra avec intérêt les développements pour les autres examens toujours non couverts par le régime public. Du même coup, l’organisation rappelle qu’elle favorise la prestation publique de ces examens d’imagerie, qui devraient être éventuellement rapatriés dans le giron public, soit à l’hôpital, ou dans des centres ambulatoires publics.
Médecins québécois pour le régime public continuera à militer pour permettre l’accès à un service de qualité dispensé dans un environnement public.