« Ce cas-là est la pointe de l’iceberg. Les cas où les délais sont trop longs, mettent des vies en danger et entraînent des décès évitables sont très répandus, et la population est à haut risque. Nous l’avons vu par exemple à Granby le 12 septembre, alors qu’une femme est décédée après un délai d’arrivée de l’ambulance de 22 minutes », de commenter Benoit Cowell, président de la FTPQ-SCFP 7300.
« Les causes sont connues : il y a entre autres un manque de personnel, des horaires de faction qui font fuir la main-d’œuvre, l’absence d’un schéma de risque préhospitalier à l’échelle du Québec, qui permettrait de mieux répartir les ressources, et la lenteur d’implantation des paramédics communautaires, qui pourront répondre aux appels les moins urgents et libérer des effectifs pour les autres », d’ajouter Benoit Cowell.
« La population du Québec n’est clairement pas au fait de la situation, et l’action gouvernementale n’est pas à la hauteur. Il faut que ça change. Notre mission est de sauver des vies, pas d’arriver trop tard pour constater l’irréparable », de conclure Benoit Cowell.
La FTPQ-SCFP 7300 est présente chez 18 employeurs dans 8 régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.
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