L’entente était intervenue dans le cadre d’une séance de conciliation tenue à la suite d’une plainte pour non-respect des services essentiels déposée par les représentants syndicaux auprès du Tribunal administratif du travail (TAT). Les parties s’étaient finalement entendues pour que les pompiers répondent aux appels et puissent de nouveau servir la population.
Rappelons qu’entre le 25 et le 29 décembre 2023, plutôt que de compter sur le personnel déjà en place et disponible du Service de sécurité incendie de Prévost, ce sont les pompiers et pompières de la municipalité voisine,
Saint-Hippolyte, qui auraient été appelés à intervenir en cas d’urgence. Il est pourtant évident que dans de telles situations, où chaque minute est cruciale, les délais d’intervention doivent être optimaux pour éviter des conséquences graves.
Cette volte-face désole la partie syndicale qui souhaite maintenant une trêve afin de limiter les coûts liés aux démarches juridiques et de créer des conditions propices à régler une fois pour toutes la négociation du renouvellement de la convention collective échue depuis deux ans. La proposition, soumise aux personnes négociatrices patronales, a été refusée. Les représentants syndicaux ont présenté la même offre aux élu(e)s ce soir dans le cadre de l’assemblée publique du conseil municipal.
« Nous voulons aujourd’hui remettre les compteurs à zéro et redémarrer la négociation sur des bases solides et dans un climat sain. Nous désirons ainsi conclure une entente équitable pour les pompiers mais, surtout, pour la population de Prévost, laquelle a droit à un service qui assurera sa sécurité », a déclaré Guillaume Aspireault-Massé, président de la section locale 7161 du SCFP.
Un message, un commentaire ?