Date : Le vendredi 23 janvier 2015
Heure : De 11 h 30 à 13 h
Endroit : Centre Jules Léger, 281, avenue Lanark
Warren (Smokey) Thomas, le président du SEFPO, a déclaré que le gouvernement refuse de reconnaître les revendications légitimes de ses membres et envisage de bloquer les salaires et de couper dans les avantages sociaux courants.
« On dirait bien que les négociateurs du gouvernement assis à la table préfèrent voir la FPO en grève que de négocier une entente équitable avec ses employés », a dit Thomas. « Et pourtant, ce même gouvernement ne semble avoir aucun problème à gaspiller des milliards de dollars en projets de privatisation ratés. »
Thomas a dit que son syndicat avait mentionné plusieurs fois à Kathleen Wynne que ses membres étaient capables de fournir ces services mieux et plus économiquement que le secteur privé, ce que la vérificatrice générale de l’Ontario a d’ailleurs confirmé. En dépit de cela, le message ne semble pas vouloir aller jusqu’à la table de négociation.
« En investissant les dollars publics directement dans les services publics et dans les emplois du secteur public, le gouvernement peut économiser l’argent du contribuable », a ajouté Thomas. « Si le gouvernement utilisait même une fraction de l’argent qu’il gaspille à enrichir des entrepreneurs privés pour les services publics et les travailleurs du secteur public, il pourrait offrir des services meilleurs, plus fiables et plus responsables à tout le monde. »
Les membres protestent dans le but de faire passer le message. « Il est temps que Kathleen Wynne passe à l’action et demande à ses négociateurs de commencer à négocier équitablement avec ceux et celles qui fournissent les services essentiels dans cette province », a ajouté Thomas. « Ce serait dans le meilleur intérêt de tous les Ontariens. »
Le SEFPO représente tous les employés de première ligne des ministères qui travaillent directement pour le gouvernement de l’Ontario. Leur convention collective courante a expiré le 31 décembre 2014.