Édition du 17 décembre 2024

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Syndicalisme

Les parcs nationaux de la Sépaq touchés par la grève durant les vacances de la construction (SFPQ)

QUÉBEC, le 10 juill. 2019 - En raison de l’impasse, à la table de négociation, sur la question monétaire, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) annonce que de nouveaux avis de grève ont été expédiés au ministre du Travail et à la direction de la Sépaq. Le déclenchement d’une grève générale touchera cette fois-ci 23 parcs nationaux, et ce, pendant les vacances de la construction. Dès le samedi 20 juillet, les quelque 1 500 membres du SFPQ qui y travaillent débrayeront en même temps.

La grève touchera les établissements suivants : Parc national d’Aiguebelle ; Parc national du Bic ; Parc national Frontenac ; Parc national de la Gaspésie ; Parc national des Grands-Jardins ; Parc national de l’île-Bonaventure et du Rocher-Percé ; Parc national des îles-de-Boucherville ; Parc national de la Jacques-Cartier ; Parc national Miguasha ; Parc national du Mont-Mégantic ; Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie ; Parc national d’Anticosti ; Parc national de Plaisance ; Parc national du Lac-Témiscouata ; Parc national d’Opémican ; Parc national du Mont-Orford ; Parc national du Mont-Saint-Bruno ; Parc national du Mont-Tremblant ; Parc national des Monts-Vallin ; Parc national d’Oka ; Parc national de la Pointe-Taillon ; Parc national du Saguenay ; Parc national de la Yamaska ; et le Gîte du Mont-Albert.

Rappelons que la grève du 17 juillet concernera le Manoir Montmorency et le Parc de la Chute-Montmorency ; le siège social ; le camping des Voltigeurs ; les centres touristiques du Lac-Kénogami et du Lac-Simon.

« Visiblement, François Legault est insensible à la réalité des petits salariés du Québec. Il n’a pas non plus la préoccupation d’assurer l’avenir de nos parcs et de nos réserves naturelles. Il est temps de hausser le ton », indique le Président général du SFPQ, Christian Daigle.

Les dernières offres mises de l’avant par la direction de la Sépaq ont été jugées inacceptables par le comité de négociation du SFPQ. Dans un tel contexte, il était impossible de poursuivre les discussions sur le plan salarial. « Après une prolongation de convention collective et des négociations qui durent depuis plus de cinq mois, l’offre patronale est toujours ridicule : moins de 1 % par année. Les augmentations de salaire proposées ne couvrent même pas l’augmentation du coût de la vie. Nous avons des téléphonistes-réceptionnistes, des journaliers, des conseillers aux ventes, des jardiniers, des préposés à l’accueil, des guides accompagnateurs et bien d’autres corps d’emplois qui gagnent entre 13 et 14 $ par heure, en plus d’avoir un travail saisonnier. Ils méritent de meilleurs salaires. Il n’est plus question pour eux de s’appauvrir année après année », rappelle monsieur Daigle.

Rappelons qu’à l’issue d’une tournée de votes les travailleuses et les travailleurs de la Sépaq, membres du SFPQ se sont prononcés à 94 % pour le déclenchement d’une grève générale au moment opportun. Il s’agit d’un pourcentage historique de la part des membres de la Sépaq.

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