« Il faut voir ce rejet dans la suite logique de ce qui s’est passé plus tôt cette semaine avec les confrères de la mine au Labrador. Ces derniers ont eux-aussi rejeté l’entente de principe et choisi de poursuivre leur grève. Nos membres n’étaient pas à l’aise dans ce contexte d’entériner un nouveau contrat de travail. De toute façon, il faut être lucide, tant qu’il n’y a pas reprise des activités au nord, il n’y a pas de boulot à transporter du minerai pour nos membres sur le chemin de fer et au port. C’est la grève ou les mises à pied pour nous », explique le coordonnateur des Métallos sur la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.
Les 305 membres de la section locale 9344 ont théoriquement le droit de grève depuis le 10 avril dernier, mais ne peuvent l’exercer, faute d’entente avec l’employeur quant au niveau de services essentiels à maintenir. Un arbitre doit statuer à ce sujet au cours des prochaines semaines.
« Ce résultat doit être vu comme un geste de solidarité. Nous croyons que nous avions entre les mains une entente satisfaisante. Mais le rejet de la part des membres de l’autre section locale au Labrador, dont les enjeux sont à certains égards différents des nôtres, est venu changer la donne. Nous souhaitons reprendre les négociations à la même table que nos confrères et consoeurs du Labrador », fait valoir le président de la section locale 9344 des Métallos, Eddy Wright.
Rappelons que les 1300 syndiqués de la mine d’IOC au Labrador ont rejeté mercredi une proposition d’entente de principe et choisi de poursuivre leur grève entamée le 26 mars dernier.
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