« Établir le salaire minimum à 15 $ l’heure donnerait un bon coup de pouce à nos membres du secteur privé qui travaillent pour Adecco dans l’ensemble du pays », affirme Cathy Kennedy, négociatrice pour le STTP.
En ce moment, le STTP négocie une première convention collective à l’intention de ses membres d’Adecco qui travaillent dans la section des envois assujettis à des droits de douane dans les établissements de traitement du courrier de Vancouver, Toronto et Montréal.
L’offre salariale d’Adecco est dérisoire : au bout de trois ans, soit en 2017, les travailleurs et travailleuses gagneraient 11,66 $ l’heure.
« De l’avis du STTP, occuper un emploi au Canada devrait sortir les gens de la pauvreté et non les y maintenir. Les travailleurs et travailleuses d’Adecco demandent à obtenir un salaire équitable, ce qui devrait être consenti à tous les travailleurs et travailleuses qui occupent un emploi au Canada », poursuit Cathy Kennedy.
Elle ajoute que les travailleurs et travailleuses d’Adecco font le même travail que d’autres membres du STTP qui, eux, gagnent entre 19,38 $ et 25,95 $ l’heure.
« Nous avons présenté une demande de conciliation, car l’offre de 11 $ l’heure d’Adecco constitue un affront. La mise en place d’un salaire minimum fédéral à 15 $ l’heure éviterait de placer les travailleurs et travailleuses dans une telle situation à l’avenir », conclut Cathy Kennedy.
En ce moment, les travailleurs et travailleuses d’Adecco se prononcent par vote sur la tenue d’une grève à l’automne.