« Ce sont les étudiants, réunis au sein de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, qui depuis les 20 dernières années sont au tout premier rang du combat pour mettre fin à la violence à caractère sexuel sur les campus », a déclaré Jessica McCormick, présidente nationale de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. « Ce forum sera une occasion de tirer des enseignements de nos victoires respectives et de mettre au point des stratégies visant à assurer que nos campus sont exempts de toute forme de sexisme et de misogynie. »
Le forum réunira des étudiants et des militants d’expérience de partout au pays qui s’emploient à dénoncer la culture du viol, la misogynie et la violence fondée sur le genre. Depuis plus de vingt ans, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants fournit à l’échelle nationale des lieux de rassemblement contre la culture du viol et la violence à caractère sexuel par l’entremise du National Women’s Constituency, de la Campagne « Non, c’est non » et de diverses campagnes de sensibilisation sur les femmes autochtones disparues et assassinées.
D’un océan à l’autre, les étudiants travaillent sans relâche à enrayer le sexisme, la misogynie et la violence fondée sur le genre. Les efforts déployés par la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants et les associations étudiantes ont attiré l’attention des médias nationaux, des administrateurs des universités et des collèges ainsi que des élus de tous les partis politiques. Plus tôt ce mois-ci, en collaboration avec la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, a organisé une table ronde pour discuter avec des militants étudiants des solutions permettant d’enrayer la violence fondée sur le genre.
« Au cours des deux dernières années, les militants étudiants ont réussi à garder d’actualité le problème de la culture du viol sur les campus et à faire pression sur les collèges et les universités pour qu’ils prennent des mesures concrètes contre la violence à caractère sexuel », a souligné Mme McCormick. « Il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour faire de nos campus des lieux sûrs et accueillants pour tous les étudiants. »
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants est la plus grande organisation du genre au Canada. Elle rassemble plus d’un demi-million d’étudiantes et étudiants dans les dix provinces. La Fédération et ses diverses organisations remplacées représentent les étudiantes et étudiants du Canada depuis 1927.