À l’issue des assemblées générales qu’elles ont tenues hier dans l’ensemble des régions du Québec, les responsables de service de garde en milieu familial (RSG), affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), se sont prononcées massivement en faveur du déclenchement d’autres journées de grève d’ici les prochaines semaines, à défaut d’obtenir un règlement satisfaisant.
En effet, 96 % des RSG présentes aux assemblées ont appuyé une accentuation des moyens de pression sous la forme de journées de grève tournante.
Un message clair
Commentant ces résultats, la vice-présidente de la CSQ, Mme Louise Chabot, a soutenu qu’il s’agit là d’un message « fort et sans ambigüité » qui est envoyé à la ministre Yolande James et à son gouvernement par 13 000 femmes qui en ont plus qu’assez d’être traitées en travailleuses de seconde catégorie au Québec. Elle ajoute que le gouvernement doit tirer les conclusions qui s’imposent sur ses offres.
« La négociation qui reprend doit être significative, car les offres qui viennent d’être déposées maintiennent ces femmes dans la précarité. La CSQ reconnaît que certains progrès ont été faits au chapitre des protections sociales et elle invite maintenant le gouvernement à manifester la même ouverture à l’égard des autres points, notamment les salaires », explique la vice-présidente de la CSQ.
Une entente souhaitée d’ici la fin de l’année
Mme Louise Chabot ajoute que les syndiquées RSG ont voté des mandats clairs. « Il faut mettre à profit les prochains jours pour faire avancer de façon significative la négociation. Les RSG souhaitent toujours une entente négociée satisfaisante d’ici la fin de l’année 2010 et invitent le gouvernement à saisir leur main tendue », conclut la vice-présidente de la CSQ.