« La réalité est qu’il est peu probable que 50 000 travailleurs perdent leur emploi », a affirmé Jerry Dias, président national d’Unifor. « Ce chiffre ne constitue pas une prévision de perte réelle d’emplois, mais une combinaison de suppositions qui comprend les emplois potentiellement - mais pas réellement -perdus ou créés à cause de l’automatisation croissante. »
Unifor a déterminé que les données présentées dans un rapport du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario (BRF) démontrent que les avantages d’un salaire minimum à 15 $ surpassent aisément les effets négatifs projetés. L’économiste d’Unifor, Jordan Brennan, soutient que bien que 0,7 % du marché de l’emploi en Ontario subirait des effets négatifs, 22 % en profiteraient directement et une plus grande proportion encore en profiterait indirectement.
Le rapport du BRF indique que l’augmentation du salaire minimum n’est pas un outil efficace pour lutter contre la pauvreté. Cependant le rapport ne tient pas compte du fait qu’une grande quantité de personnes vivant dans la pauvreté sont sans emploi et que les familles de travailleurs pauvres et à faible revenu profiteront le plus d’un salaire minimum à 15 $.
« Il n’y a pas de solution miracle au problème des travailleurs pauvres, mais cette simple mesure améliorera la vie de millions de travailleurs ontariens et de leur famille », a indiqué Naureen Rizvi, directrice de la région de l’Ontario d’Unifor. « La vie des travailleurs sera grandement améliorée s’ils ont plus d’argent dans leurs poches, car cela pourrait réduire leur stress financier, améliorer leur santé et aiderait à réduire l’écart de rémunération entre les sexes. »
Pour en savoir plus sur l’analyse de M. Brennan, veuillez visiter unifor.org/fr/blogue.
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