« Au moment des élections, le maire a pris la posture du maire de la transition écologique. On est là pour lui rappeler qu’il n’y a pas de développement durable sans transport public. En ce moment, la situation à la STL est si sérieuse que le service de transport collectif de la Ville de Laval est en danger », d’expliquer Patrick Lafleur, président du Syndicat des chauffeurs de la STL.
En effet, le climat de travail s’est grandement détérioré au cours des derniers mois. Les syndicats ne sont plus en mesure de discuter respectueusement avec la direction, encore moins de négocier. La STL a de la difficulté à garder ses salarié(e)s, et ce, dans un contexte inquiétant de pénurie de main-d’œuvre. Elle offre moins de service, mais les coûts de l’administration, eux, explosent.
« Entre 2020 et 2022, en pleine période de pandémie, le coût associé à l’administration de la STL a augmenté de presque 20 %. Qui a été embauché et pourquoi ? On devrait plutôt investir pour rendre le service plus fiable et davantage efficace afin d’attirer plus de passagers. En 2020, nous offrions 2662 circuits par jour et en 2022, nous n’en offrons que 2552 », argumente le président du syndicat, chiffres à l’appui.
Le SCFP 5959 est en négociation pour renouveler sa convention collective depuis plus de deux ans. La partie syndicale a en main un mandat de grève voté à 99 % par ses membres en janvier 2021.
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