« Les centres de femmes ont été au cœur de la pandémie : ils sont restés ouverts et mobilisés et ont rivalisé d’ingéniosité pour répondre aux besoins changeants des femmes » explique Graciela Mateo, porte-parole de L’R. Afin de faire face aux enjeux émergents, ils ont tenu des rencontres deux fois par mois auxquels ont participé chaque fois plus d’une centaine de travailleuses de partout au Québec. « C’est dans ce contexte que nous avons décidé de nous mobiliser contre une relance économique post-covid à saveur d’austérité, investissant uniquement dans les secteurs à prédominance masculine et destructeurs de notre environnement, parce que nous voyions quotidiennement les impact de la pandémie sur les femmes » continue Mme Mateo. Ainsi, depuis l’automne les centres ont été impliqués - tout comme une large coalition d’organismes et de représentant·e·s de la société civile - dans diverses mobilisations s’opposant au projet de loi 66 et réclamant une relance juste, respectueuse de l’environnement et féministe.
La déclaration est le fruit d’une co-construction impliquant les réflexions, l’expertise et l’expérience terrain de centaines de travailleuses et du comité En Rayer le racisme. Les femmes, particulièrement les femmes que la société racise, sont surreprésentées dans plusieurs des domaines qui ont été durement touchés par la crise. Les femmes ont aussi été plus nombreuses que les hommes à perdre leur emploi et les violences envers les femmes ont connu une hausse record durant la pandémie. Il est donc primordial que la relance s’attarde en priorité aux travailleuses ainsi qu’à la santé et au bien-être des femmes. Nous demandons également au gouvernement de veiller à renforcer la résilience pour prévenir de futures crises et leurs conséquences sociales et renforcer la solidarité et l’équité entre les communautés.
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