« Pour sceller définitivement le sort de l’amiante au Canada, il faut maintenant que le gouvernement fédéral légifère afin d’interdire toute exportation de l’amiante, ce qui est de sa juridiction. », a déclaré Daniel Green, co-président de la SVP.
« Il relève maintenant du gouvernement du Québec d’interdire toute exploitation de ce minerai. Les régions de l’amiante pourront ensuite passer à la nécessaire décontamination de leurs communautés, suscitant ainsi une expertise de pointe et exportable dans la gestion des résidus miniers et de la décontamination », ajoute Anne-Marie Saint-Cerny, directrice de la SVP.
« Il faut saluer la décision d’investir 50 millions $ en soutien aux travailleurs de la région de l’amiante. C’est un premier pas pour le gouvernement du Canada afin de régler le problème de l’amiante au pays, alors que le Québec assumera minimalement sa part de pertes occasionnées par le retrait du prêt de 58 millions $ à la mine Jeffrey », a déclaré Christian Simard, directeur général de Nature Québec.
« Nous invitons maintenant tous les acteurs à l’échelle régionale, québécoise et canadienne à collaborer pour l’établissement d’un véritable plan de transition vers une économie durable. Ce plan devra notamment inclure la restauration et le réaménagement des sites miniers affectés », a conclu Ugo Lapointe, porte-parole de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine.
Les trois groupes offrent leur soutien aux travailleurs de la région, de même qu’au gouvernement du Québec, afin de lancer ce qui pourrait être un vaste chantier de reconversion économique vers une industrie d’expertise environnementale. Les groupes comptent aussi collaborer afin d’entamer la décontamination d’amiante de l’ensemble du Québec, source de mortalité majeure.