Le premier ministre Legault commet l’erreur de nier la présence du racisme systémique au Québec. Aucune société n’est pourtant à l’abri de ce fléau. Pourquoi le Québec serait-il épargné. Ce n’est plus une question d’opinion. Le racisme systémique est maintenant identifié dans le rapport d’une coroner comme un facteur déterminant si l’on veut éviter des drames comme celui qui a causé le décès tragique de Joyce Echaquan et plongé non seulement sa famille, sa communauté et sa nation dans le deuil, mais l’ensemble du Québec.
« Le gouvernement du Québec a l’obligation morale de donner suite sans hésitation à la première recommandation du rapport qui est « Que le gouvernement québécois : Reconnaisse l’existence du racisme systémique au sein de nos institutions et prenne l’engagement de contribuer à son élimination. » Comment combattre efficacement le racisme systémique au Québec si le premier ministre de la province s’obstine à le nier ? », a déclaré le chef Picard.
Le premier ministre Legault commet l’erreur de penser que de consacrer un jour férié à la réconciliation avec les Premiers Peuples compromet la productivité du Québec. Combien rapporteraient à l’économie du Québec des partenariats plus fréquents avec les Premiers Peuples ? Des rapports plus harmonieux, moins conflictuels entre les nations qui cohabitent sur le territoire ? Prendre une journée pour y réfléchir ensemble n’est pas du temps gaspillé M. le Premier Ministre.
Le premier ministre Legault commet l’erreur de penser que la population québécoise est tournée vers le passé, qu’elle veut le statu quo, qu’elle ne s’intéresse pas aux enjeux qui touchent les Premiers Peuples. L’expérience de l’APNQL après une première année de son Plan d’action contre le racisme et la discrimination démontre le contraire, sondage à l’appui !
« Le premier ministre et la vice-première ministre parlent constamment de construire des « ponts » avec les Premières Nations. Après trois ans de gouvernement caquiste, il grand temps qu’ils s’y mettent. Les Premières Nations sont depuis longtemps rendues à la rivière. Il faut s’assurer que plus personne ne perdra pas la vie aux mains du système », conclut Ghislain Picard,
chef de l’APNQL.
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