Les Conservateurs, et bien des gouvernements canadiens auparavant, sont responsables des impasses de la vielle et sclérosée démocratie de ce pays. Est retransmis, par toutes sortes de canaux de communication, leur culte de la violence pour régler les différents internationaux. Les résultats s’illustrent en Lybie. Après la Yougoslavie et l’Afghanistan dans une collaboration servile auprès du bras armé des États-Unis : l’OTAN.
Ils font de plus aboutir, par l’usage forcé de la Loi, bien des crises qui pourraient être des occasions de renouvellement dans la manière d’exercer le pouvoir au Canada. Ce sont bientôt les salarié-e-s des Postes qui y goûteront.
À partir de quand sera rappelé à nos mémoires la nécessité du projet progressiste de l’indépendance du Québec ? Nous en faut-il encore davantage pour nous convaincre de l’urgence de prendre nos distances face à ce type de gouvernement néocolonial qui heurte les valeurs et la volonté politique des Québécois-e-s dans leur recherche de changements innovateurs et de progrès constants ?
Car, à l’observation du fonctionnement du Canada et du fédéralisme, on voit bien que les changements ne sont pas automatiquement synonymes de nouveau et peuvent même être régressifs. Quand ce n’est pas carrément un retour aux anciennes méthodes de gouvernement historiquement discréditées.
Guy Roy