La présence de PKP rendait donc difficile une union des forces de gauches du Québec pour supporter collectivement ce qu’elles prêchaient individuellement. Amir Khadir avait d’ailleurs récemment exclu une collaboration avec l’homme qu’il jugeait déloyal envers le Québec en raison des tactiques d’évitement fiscales de filiales d’entreprises qu’il possédait. Québec Solidaire se disait cependant ouvert au dialogue pour créer un regroupement de souverainistes non partisans.
Le départ de ce chef identifié à la droite rend beaucoup plus envisageable une entente politique de ces partis de gauche qui disent dans leur programme électoral supporter l’indépendance du Québec. Ils pourraient alors construire une alliance solide dans la perspective de la rencontre électorale de 2018.
Cette démission donne donc du vent dans les voiles aux membres de OUI Québec qui veut offrir un lieu d’animation pour ce dialogue. Cette union pourrait être la meilleure chance que les partisans de cette option ont de réaliser la souveraineté du Québec. Comme le montrent les derniers sondages, il semble actuellement impossible de détrôner les libéraux sans une quelconque alliance des forces de gauche.
Michel Gourd