Les commémorations officielles passent malheureusement sous silence le fait que les victimes civiles des guerres sont beaucoup plus nombreuses que les victimes militaires. Sans s’opposer aux commémorations des victimes militaires, la campagne du coquelicot blanc dénonce la politique guerrière du gouvernement canadien, et invite à un devoir de mémoire et de promotion de la paix.
Les deux porte-paroles de la campagne de 2016, madame Ariane Émond et monsieur François Avard invitent tout particulièrement les personnalités publiques, politiques, artistiques et médiatiques à porter le coquelicot blanc.
« C’est par le souvenir des victimes - et non la glorification de la guerre et l’occultation de ses ravages - qu’on peut éviter de répéter les horreurs passées. » de souligner François Avard, auteur et scénariste.
« Comme jamais, nous sommes conscients des effets de la guerre sur les victimes civiles : des millions de personnes tuées, déplacées, violées, handicapées, kidnappées, orphelines... Portons le coquelicot blanc pour préserver leur mémoire. » de dire Ariane Émond, journaliste indépendante et animatrice.
Lancée à l’occasion de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre, la campagne se poursuit jusqu’au 11 novembre. Elle se compose de plusieurs moments forts : trois grands journaux ont publié la lettre ouverte « Le Canada, défenseur de la paix… vraiment ? », signée par près de 60 personnalités publiques, une déclaration, endossée par des centaines de personnes et d’organisations et diffusée le 5 novembre, suivie d’une vigile le 11 novembre à Montréal à 10h30, Place du Canada. Les deux porte-paroles invitent la population et les médias à les rejoindre pour l’occasion.
Pour s’informer sur la campagne 2016 et commander des coquelicots blancs, voir le site echecalaguerre.org.