L’apparente facilité avec laquelle les autorités ont pu suivre les faits et gestes de M. Patrick Lagacé, le tout avec la bénédiction de l’appareil judiciaire, est un affront à un droit fondamental et une menace à toutes formes d’expression dissidente.
« Combien d’autres victimes journalistes, politiciens, activistes allons-nous découvrir ? Le comportement des autorités dans ce dossier relève carrément de ce que l’on retrouve dans des régimes totalitaires. Comment les policiers ont-ils pu obtenir un mandat d’écoute aussi facilement alors que le principe de la liberté de presse et de la protection des sources est reconnu dans une société qui se dit libre et démocratique ? », questionne Alain Caron, président du Conseil provincial du secteur des communications du SCFP.