De plus, le Front pour la rémunération a profité de l’occasion pour déplorer le manque d’échéanciers clairs, sept mois suivant l’adoption à l’unanimité d’une motion reconnaissant le besoin de rémunérer tous les stages à l’Assemblée nationale. Il demande à la ministre Pascale Déry d’annoncer ses intentions précises alors que l’échéancier du budget du Québec approche à grands pas. Le Front rappelle que la situation financière des stagiaires est critique, en particulier dans les domaines du secteur public, secteur aux prises avec les effets sévères de la pénurie de main d’œuvre.
Enfin, le Front souhaite profiter du conflit syndical sévissant actuellement pour rappeler au gouvernement que la rémunération des stages fait partie des solutions pour combler la pénurie de main-d’œuvre qui affecte de nombreux secteurs en grève. Non seulement cette rémunération augmentera l’attractivité de ces professions, mais en allégeant la pression financière sur les personnes étudiantes, elle favorisera également la rétention des diplômés dans ces domaines.
Citation :
« Nous devons mobiliser l’ensemble du Québec sur la question de la rémunération des stages. Nous croyons fermement que la rémunération des stages constitue une partie essentielle de la solution pour le gouvernement dans le conflit syndical actuel. Pour résoudre la pénurie dans les professions actuellement au cœur du conflit, il est impératif d’attirer davantage de personnes étudiantes dans ces domaines et de favoriser leur diplomation. Nous sommes convaincus que la rémunération de leurs stages est une clé pour résoudre ce problème. »
Catherine Bibeau-Lorrain, présidente de l’Union étudiante du Québec
« Alors que les professions du secteur public sont dévalorisées à de nombreux niveaux, la rémunération de tous les stages, en plus de venir résoudre une injustice historique entre les domaines traditionnellement masculins et féminins, appert comme un moyen efficace de revitaliser nos services publics et de combattre la pénurie de main-d’œuvre les touchant. »
Laurence Mallette-Léonard, présidente de la Fédération étudiante du Québec
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