Le FRAPRU reproche au premier ministre sortant d’avoir négligé les ménages mal-logés et les locataires de logements sociaux, au cours de son dernier mandat. « Le gouvernement conservateur s’est contenté d’accorder des miettes de 250 millions $ par année à l’ensemble des provinces et des territoires du Canada pour tous leurs programmes d’aide aux personnes et aux familles mal-logées. Pendant ce temps, il a laissé les subventions à long terme de milliers de logements sociaux prendre fin, ce qui a souvent entraîné des hausses majeures de loyer pour des locataires à faible revenu qui y demeurent », explique Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU.
Mme Laflamme reproche également au chef conservateur d’avoir complètement ignoré les besoins en matière de logement au cours de la présente campagne électorale : « Le seul moment où Stephen Harper a prononcé les mots logement social, c’était pour reprocher aux autres partis de trop en parler… ».
Dans un bulletin électoral publié lundi, le FRAPRU n’a accordé au Parti conservateur du Canada que 12 points sur une possibilité de 100 pour ses engagements en matière de logement social, de lutte à l’itinérance et d’habitation pour les Premières nations et les Inuits du Nunavik. Tous les autres partis ont obtenu plus que la note de passage.