Même s’il y a eu une grande mobilisation depuis pour s’opposer à toute forme de violence envers les femmes, des obstacles surviennent encore. Les femmes autochtones notamment subissent encore trop souvent de la violence et elles sont souvent confrontées à des situations d’oppression.
L’APNQL cherchera toujours à encourager les initiatives visant à créer un espace pour les femmes autochtones, où la parole leur est donnée. À titre d’exemple, l’APNQL souligne l’obtention récente de la chaire de recherche du Canada par la professeure Suzy Basile de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Les recherches de Mme Basile convergent toutes vers des occasions réelles de donner une parole et une place aux femmes autochtones. « Cet espace essentiel qu’est la recherche scientifique, donne enfin un regard unique sur les femmes autochtones et constitue une façon de faire évoluer les choses », déclare Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
Alors que nous nous souvenons des 14 victimes qui ont été assassinées à l’École Polytechnique de Montréal en 1989, le Conseil des femmes élues de l’APNQL désire commémorer également toutes les femmes et filles autochtones disparues et assassinées. « Profitons de cette journée pour faire une réflexion sérieuse sur le mieux vivre ensemble et pour se questionner sur les moyens d’y parvenir réellement », mentionne la cheffe Adrienne Jérôme, co-porte-parole du Conseil des femmes élues de l’APNQL.
Le Conseil des femmes élues ainsi que tous les chefs de l’APNQL réaffirment aujourd’hui leur engagement à lutter contre toute forme de violence que subissent les femmes, filles et LGBT dans la société. « Nous ne pouvons plus tolérer cette forme d’oppression. Nous sommes ici, dans nos rôles d’élues, pour être constamment en action et pour agir afin de contrer cette violence », affirme la grande cheffe Verna Polson, co-porte-parole du Conseil des femmes élues de l’APNQL.
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