« Les auberges de jeunesse font partie du paysage touristique du Québec, mais elles offrent aussi un service essentiel pour certaines clientèles plus vulnérables. En les obligeant à fermer, des gens qui n’avaient pas les moyens d’aller à l’hôtel ou de louer un appartement ont dû être mis à la rue. À Québec, l’auberge HI Québec a même dû mettre un terme à une entente d’hébergement pour des gens provenant des régions qui étaient en clinique externe à l’hôpital. Les auberges de jeunesse en ont assez d’être l’éternel parent pauvre de l’industrie du tourisme », fait valoir Mme Lessard-Therrien.
Dans une lettre envoyée à la ministre du Tourisme le 26 novembre dernier, l’organisme HI Canada, qui représente plusieurs auberges de jeunesse au Québec, soulignait que les aides offertes aux établissements d’hébergement étaient calculées en fonction des taxes d’hébergement. Or, cette taxe ne s’applique pas aux locations dans les auberges de jeunesse.
« Les auberges de jeunesse sont les grandes oubliées de la ministre du Tourisme depuis le début de la pandémie. Après une première vague où on les a obligées à fermer leurs portes pendant qu’on autorisait les autres établissements d’hébergement à rester ouverts, voilà qu’en pleine deuxième vague, la ministre annonce des mesures d’aide à l’industrie qui ne s’appliqueront même pas aux auberges de jeunesse. La ministre Proulx semble oublier que l’industrie de l’hébergement, ce ne sont pas juste des hôtels », déplore Vincent Marissal.
Québec solidaire demande au gouvernement du Québec d’entendre l’appel des auberges de jeunesse et d’élargir les critères de leur programme de subvention afin de leur donner droit aux aides qui sont déjà offertes aux hôteliers, aux pourvoiries et aux gîtes.
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