Selon le coordonnateur du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), François Saillant, « même si c’est à regret qu’il a dû quitter son site original, le Camp garde le cap sur ses objectifs, soit la sensibilisation de la population à la gravité des problèmes de logement et d’itinérance et la dénonciation des politiques des gouvernements fédéral et québécois qui menacent, chacun à leur façon, l’avenir du logement social ».
Le Camp pour le droit au logement réunit une centaine de personnes mal-logées, locataires de logements sociaux et militantes, de Montréal, mais aussi de plusieurs autres régions, qui ont bien l’intention de vivre sur leur nouvel emplacement et d’y animer des activités de toutes sortes ouvertes à la population. Il a reçu l’appui de 40 personnalités, dont plusieurs qui ont participé à la marche d’ouverture du campement urbain, d’une trentaine d’organisations majeures de la société civile québécoise et d’une vingtaine de réseaux internationaux et de groupes actifs dans d’autres pays.
Des informations régulières seront fournies sur le Camp, son nouvel emplacement et ses activités sur le site web : http://www.frapru.qc.ca.