« Ces offres sont méprisantes à l’égard des 15 000 travailleuses et travailleurs représentés par le SFPQ dans notre région ainsi que pour l’ensemble du secteur public. Considérant un coût de la vie estimée autour de 2% par année, le gouvernement appauvrit les employés de l’État de 7% sur 5 ans seulement au chapitre de la rémunération. Martin Coiteux n’a aucun respect pour ses propres employés. Je déplore également les reculs exigés par le gouvernement au régime de retraite des employés de l’État. Le gouvernement voudrait retarder l’âge de la retraite en fonction de l’évolution de l’espérance de vie, réduire le salaire moyen pour le calcul des rentes et retirer leur indexation. Des mesures complètement inacceptables ! », s’indigne le président régional.
Les manifestants ont profité de l’occasion pour rappeler au président du Conseil du trésor la nécessité de donner suite aux propositions déposées à la table de négociation par le SFPQ pour l’amélioration des conditions de travail de ses membres et maintenir des services publics de qualité. Le Syndicat a notamment proposé des mesures afin de réduire la précarité des emplois et diminuer le recours à la sous-traitance. « Ces propositions sont restées sans réponse de la part de l’employeur tout comme pour les multiples propositions transmises afin d’améliorer pour le financement des services publics. Ce n’est pas par nécessité, mais pour des raisons idéologiques que le gouvernement met en place ces mesures d’austérité », indique monsieur Dorval.
Tenant compte de la perte du pouvoir d’achat sur la rémunération et de la perte de conditions au régime de retraite ainsi que la diminution de 5 journées dans la banque de congés de maladie, l’offre de Martin Coiteux réduira de 18% les conditions de travail dans la fonction publique et parapublique au cours des 5 prochaines années.
« Si le ministre Coiteux continue de faire la sourde oreille à nos propositions, nous n’hésiterons pas à prendre les moyens qu’il faut pour lui faire entendre raison. Les travailleuses et les travailleurs des services publics ne se laisseront pas appauvrir pour financer l’atteinte du déficit zéro au profit d’une idéologie néolibérale. Nous serons présents lors des sorties publiques du gouvernement libéral et les députés nous trouveront sur leur chemin et dans leurs comtés électoraux », indique monsieur Dorval.