Bien avant d’être nommée Ville-Marie puis Montréal par les nouveaux arrivants, Tio’tia:ké est le nom que les Mohawks donnaient, et donnent toujours, à cette île qui constituait un lieu très important de confluence multiculturelle pour une grande partie des peuples de l’Amérique du Nord. « Quand les Français débarquent ici, Tio’tia:ké était donc déjà une métropole, une métropole des Premières Nations », a déclaré le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL), Ghislain Picard, dans le cadre des festivités soulignant aujourd’hui les 375 ans de la fondation de Montréal.
Déplorant que la présence des Premières Nations ait longtemps été oubliée au cours des siècles, le chef Picard rappelle que les Premières Nations qui occupaient ce territoire au XVIIe siècle ont non seulement accepté la présence de nouveaux arrivants européens sur leur territoire, mais ont aussi accepté de s’ouvrir à leur culture, à leurs activités commerciales et à leur religion.
« La fondation de Montréal est intimement liée à nos relations. Bien que celles-ci n’aient pas toujours été amicales, en cette année d’anniversaire, la réconciliation peut devenir un élément essentiel pour l’avenir », a-t-il commenté.
Le chef de l’APNQL tient donc à saluer la volonté du maire de Montréal, M. Denis Coderre, de faire de Montréal la métropole de la réconciliation et de reconnaître la place fondamentale des peuples autochtones dans l’histoire -passée, présente et future‑ de Montréal/ Tio’tia:ké.
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