Lors de cette rencontre, le syndicat a entre autres appris que le régime de retraite des employés serait aboli et que la compagnie mettait un terme aux programmes d’assurance vie, médicaments et invalidité. « C’est inacceptable, c’est même indignant », a laissé tomber M. Lachance rencontré ce lundi.
Ce dernier se dit également étourdi par la manière dont les choses se passent depuis l’annonce de la faillite. « C’est déroutant. D’habitude, quand tu annonces une faillite, tu mets la clé dans la porte et c’est fini. Là, les bureaux de Lab sont encore ouverts, des gens y travaillent… c’est plutôt abracadabrant là ! »
Après avoir déjà consenti, en 2005, à des baisses de salaire de 5 $ de l’heure, le président du syndicat, tenant compte de ces dernières coupes dans les avantages sociaux, réitère que la coupe est pleine. « J’espère qu’il ne nous en demandera pas plus. Notre part est faite. Il ne peut pas être assez requin pour nous en demander plus qu’il en a eu là. Si oui, ferme ta mine, sort de la ville, déménage et promène-toi pas en ville ici », martèle M. Lachance.
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Pascal Gourdeau, journaliste