Le livre *La voie de la sobriété*, de l’écologiste indien Mansoor Khan,
paraîtra *en librairie le 27 septembre*. Un livre qui tombe à point, alors
que la planète s’approche de cinq points de bascule climatique
<https://ici.radio-canada.ca/nouvell...>
et
que des manifestations monstres sont prévues le 23 septembre
<https://pivot.quebec/2022/09/07/gre...>
.
En bref : Si votre entraîneur de course à pied vous disait que vous allez
améliorer de 10% vos performances chaque année, vous auriez raison
d’émettre quelques doutes : on ne peut pas progresser indéfiniment. C’est
pourtant ce que nous font croire gouvernements et économistes quand ils
nous parlent de la croissance économique. Écologiste indien ayant étudié
aux États-Unis, ex-cinéaste de Bollywood, Mansoor Khan, avec un grand souci
de vulgarisation, explique de façon originale pourquoi notre modèle
économique est voué à l’échec.
*À propos du livre*
Si votre entraîneur de course à pied vous disait que vous allez améliorer
de 10% vos performances chaque année, vous auriez raison d’émettre quelques
doutes : on ne peut pas progresser indéfiniment. C’est pourtant ce que nous
font croire gouvernements et économistes quand ils nous parlent de la
croissance économique.
Écologiste indien ayant étudié aux États-Unis, ex-cinéaste de Bollywood,
Mansoor Khan, avec un grand souci de vulgarisation, explique de façon
originale pourquoi notre modèle économique est voué à l’échec. Il nous
rappelle pourquoi l’objectif n’est pas de maintenir coûte que coûte le
monde tel qu’il est, mais plutôt de se préparer à sa suite.
Khan nous fait redescendre sur terre : dans les limites fixées par les lois
de la thermodynamique, de la géologie et de l’écologie, qu’est-ce qui est
possible, et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Si notre esprit peut imaginer une
croissance infinie et exponentielle – c’est la première courbe, le *concept*
–, notre corps nous rappelle les limites auxquelles nous buterons
inévitablement, à l’image des ressources de la planète que nous ne pouvons
exploiter à l’infini – c’est la deuxième courbe, la *réalité*.
L’illustration la plus manifeste de cette finitude des ressources est le
pic pétrolier atteint autour de 2008 : nous avons consommé environ la
moitié du pétrole disponible. Sachant que le pétrole est au monde
industriel ce que le sang est à notre corps, il est vertigineux d’imaginer
les conséquences de son épuisement. C’est sur la base de ce constat que
l’auteur développe la troisième courbe, présentée comme une solution :
celle de la *sobriété énergétique* et de l’équilibre économique, à
l’intérieur des limites écosystémiques de la planète.
C’est seulement en identifiant les relations oubliées entre l’argent et
l’énergie, le capital et les ressources, le concept et la réalité, que nous
pourrons comprendre les pièges de la croissance perpétuelle et cesser de
vivre la tête dans les nuages... de fumée.
« *Mansoor utilise une image parlante : lorsque dans notre corps les
cellules cessent de se renouveler harmonieusement, il y a une accumulation
de cellules incontrôlée. C’est ce que l’on appelle un cancer. En économie,
lorsqu’on détruit la nature pour en faire de l’énergie de façon
incontrôlée, on appelle cela le progrès !* » - Extrait de la préface de
Michel Bernard
*À propos de l’auteur*
Ancien élève de l’Institut indien de technologie de Mumbai, de l’Université
Cornell d’Ithaca (États-Unis) et du MIT de Boston (États-Unis), Mansoor
Khan a d’abord été cinéaste avant de s’installer à Coonoor, dans la région
montagneuse des Nilgiri. Il y fonde une ferme biologique visant
l’autosuffisance et développe le concept de « troisième courbe », sur les
interférences entre la croissance économique et les limites imposées par la
nature.
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