Dans le contexte actuel de crises écologique, sociétale et sanitaire planétaires, la spiritualité apparaît comme un soutien précieux et essentiel à un grand nombre de personnes engagées socialement, croyantes ou non. Pour elles, la vie intérieure, le ressourcement, la quête de sens ou l’attention à une transcendance – tout ce à quoi renvoie d’une certaine manière la spiritualité – sont fondamentaux. Mais au-delà des pratiques individuelles, la spiritualité peut-elle être un moteur d’action collective pour la justice sociale et la dignité humaine ? Une voie pour réenchanter et humaniser un monde aux abois ? Ce dossier se penche sur ces questions qui peuvent paraître contre-intuitives dans nos sociétés sécularisées, en s’attardant aussi à des enseignements que peuvent nous apporter différentes traditions spirituelles et religieuses.
Dossier
La spiritualité pour changer le monde ?
Emiliano Arpin-Simonetti et
Christophe Genois-Lefrançois
Changement de civilisation et spiritualité
Dominique Bourg
L’engagement social comme expérience spirituelle
Guy Côté
Écoféminisme : joindre le cosmique, l’humain
et le sacré
Pierrette Daviau
L’effondrement n’est pas l’apocalypse
Ariane Collin
L’exigence de retenue
Robert Mager
La dimension spirituelle de l’action sociale : une perspective musulmane
Mohammed Taleb
La prophétie des sept feux, témoin d’une histoire de mobilisation
Extrait du livre de Leanne Betasamosake Simpson, Danser sur le dos de notre tortue (Varia, 2018)
Artiste invitée : Virginia Pésémapeo Bordeleau
À découvrir aussi dans ce numéro
Notre éditorial « De l’espoir » par Catherine Caron ; un débat entre Eve-Lyne Couturier et Blanche Gionet-Lavigne autour de l’idée de ne pas faire d’enfants pour sauver la planète ; une entrevue avec Omar Benderra sur la déliquescence du régime algérien ; une analyse sur le génocide culturel des Ouïghours par Dilmurat Mahmut et une réflexion de David Wormäker, « Pour les confinés seulement ».
Aussi, les dernières chroniques de la saison signées par l’écrivaine et poète Marie-Célie Agnant, l’écrivaine, poète et comédienne Violaine Forest et le jésuite Bernard Senécal, maître zen et fondateur d’une communauté oecuménique en Corée.
Les derniers articles du blogue
Être accompagné dans la mort et se recueillir auprès d’un mort sont aussi des gestes essentiels
Jean-Claude Ravet
« Une société est malade si elle ne considère pas comme essentielles la dimension affective des soins, la présence aimante au seuil de la mort, ainsi que la pratique de rituels entourant la mort (...) »
Dans le prochain numéro
Notre numéro de septembre-octobre sera en kiosques, en librairies et en ligne le 11 septembre. Pensez à réserver votre exemplaire ! Il comprendra notamment un dossier sur l’Amazonie.
Un message, un commentaire ?