Les personnes participantes ont conclu les travaux par « un plan d’action et une déclaration commune qui appellent au développement d’un nouveau modèle d’intégration, de coopération et d’échange entre les nations ».
Les discussions ont permis de confirmer que, depuis la mise en œuvre de l’ALÉNA en 1994, « les travailleuses et les travailleurs, les communautés et l’environnement dans les trois pays ont souffert, tandis que les investisseurs riches, les grandes entreprises et leurs dirigeants ont bénéficié de plus de profits et ont acquis plus de droits et de pouvoirs. »
En provenance du Québec, les organisations sociales représentées étaient l’Association pour la Taxation des Transactions pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC-Québec), le Centre international de solidarité ouvrière (CISO), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC). La liste complète des organisations participantes et la déclaration finale seront disponibles bientôt sur le site du RQIC.
Les personnes participantes appellent un processus transparent et démocratique, qui implique la société civile. L’objectif vise notamment à reconstruire les « chaînes de production nationales, régionales et locales », sur la base de la coopération internationale et la souveraineté de chaque pays « dans le respect des droits humains, politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux ». Elles se sont engagées à travailler ensemble.
La déclaration finale appelle les peuples des trois pays « à construire un mouvement large et diversifié », à élaborer des stratégies de mobilisation et des propositions et une action politiques, en vue d’infléchir un « changement dans la situation internationale ».
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