« Non seulement le retour à l’équilibre entre offre et demande n’a pas été synonyme de stabilisation des prix, mais ceux-ci ont même connu une accélération de leur tendance haussière ces dernières années. En effet, après inflation, pendant les treize ans de la crise - de 2000 à 2012 —, le prix moyen d’un loyer au Québec a augmenté de 0,6 point de pourcentage par année. Depuis la fin de la crise - de 2013 à 2016 —le prix moyen croît de 1,7 point de pourcentage sur une base annuelle », affirme Philippe Hurteau, chercheur à l’IRIS et auteur de la fiche.
« Malgré la fin de la pénurie, le prix moyen d’un loyer a augmenté de 5 %, en valeur réelle, de 2013 à 2016. Ceci indique à quel point miser sur le seul équilibre de l’offre et de la demande ne suffit pas en matière d’habitation et de logement. Cette situation nous rappelle encore une fois que dans un domaine aussi vital que le logement, une action plus ferme de l’État en termes de régulation des loyers serait nécessaire pour contrebalancer les dysfonctionnements manifestes des mécanismes de marché », soutient Philippe Hurteau.
La fiche contient également des données régionales pour Ottawa-Gatineau, la ville de Québec, Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay :
Marché locatif : les déséquilibres se poursuivent est disponible gratuitement sur www.iris-recherche.qc.ca.
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