« Le Québec n’est pas une compagnie à numéro. Le gouvernement libéral doit établir un dialogue social avec la société civile. Ce n’est pas en coupant dans les programmes et en haussant les tarifs comme annoncé dans le réseau des garderies que l’on créer de la richesse. C’est plutôt le contraire ! Ce gouvernement est en train d’hypothéquer la qualité des services publics et freiner le développement économique, » ajoute Daniel Boyer.
Comment penser par exemple qu’en réduisant les transferts aux municipalités, les maires ne vont pas taxer encore davantage leurs commettants ? et attaquer encore une fois les travailleurs et travailleuses du secteur municipal ? Par ailleurs, en recommandant l’abolition du programme à l’action bénévole, on ne fait qu’étouffer le milieu communautaire.
Un peu d’imagination SVP
Visiblement ce gouvernement a beaucoup d’imagination lorsque vient le temps d’appauvrir la société, mais en manque en ce qui a trait à son amélioration. Les idéologues libéraux sont obsédés par la colonne des dépenses, mais refusent de regarder celle des revenus. Pourtant, il y a des solutions. Comment se fait-il que 32 % des grandes entreprises au Québec (1825) ne paient aucun sou d’impôt ? Québec doit, entre autre, instaurer un impôt minimum pour les entreprises, imposer les gains en capital à 100%, imposer les revenus sur les dividendes et reporter l’atteinte de l’équilibre budgétaire
L’austérité ; un mauvais choix
« Ce gouvernement va trop vite et se dirige tout droit sur un mur. On entraîne la société québécoise vers la pauvreté, l’effritement social et l’exclusion. L’objectif du gouvernement Couillard est clairement de faire en sorte que les pauvres soient plus pauvres et les riches plus riches. De grandes institutions, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne ont conclu que l’austérité n’est pas la solution. Qu’est-ce que le gouvernement libéral, ses médecins et économistes ne comprennent pas ? C’est facile de parler d’austérité lorsqu’on n’a pas à se soucier des paiements à faire à la fin du mois. On n’a pas voté pour ça » ajoute le président de la FTQ.
« Plus que jamais il est temps de se mobiliser et d’exprimer son désaccord face au saccage des services publics. C’est pourquoi la FTQ invite la population à manifester le samedi 29 novembre prochain dans les rues de Montréal et Québec pour dire clairement au gouvernement de Philippe Couillard que nous refusons l’austérité », conclut le président de la FTQ.
Quand : Samedi 29 novembre 2014, départ des marches à 13 heures
Où : À Montréal à la Place du Canada à l’angle de la rue Peel et du boulevard René-Lévesque À Québec au Parc des Champs-de-Bataille (plaines d’Abraham)