Les premières recommandations de la Commission Robillard ne surprennent pas Québec solidaire puisque le mandat qui lui était confié était biaisé dès le départ. « La stratégie est usée et les dés sont pipés ! Le gouvernement se garde le beau rôle pendant que des idéologues prescrivent une médecine de cheval qui risque de détruire le modèle québécois. Il est navrant de voir que le seul programme qui aurait mérité une profonde transformation a été exclu : le financement de l’école privée à même les fonds publics. »
« Quand on en est rendus à augmenter les tarifs d’ambulance pour les personnes plus âgées, ça en dit long sur les priorités. Pendant qu’on gaspille des milliards dans l’achat de médicaments et qu’on fait preuve de complaisance envers l’industrie pharmaceutique, ce seront les aîné.es malades qui paieront le prix fort de l’austérité. »
Québec solidaire presse le gouvernement de ne pas charcuter des acquis sociaux majeurs pour de simples raisons idéologiques, notamment le Programme de soutien à l’action bénévole qui est sous la responsabilité des députés-es. « L’abolition de ce programme ne permettrait que des économies de bout de chandelle et nuirait à une multitude de projets partout au Québec. Sommes-nous rendus pauvres au point de couper dans le bénévolat ? », conclut Mme David.
