« Ce conflit doit se régler à la table de négociation. Postes Canada a le pouvoir de mettre fin aux moyens de pression exercés de façon légitime par les travailleuses et travailleurs des postes en reprenant de façon sérieuse les échanges avec le syndicat », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
La charge de travail en raison de la hausse de livraisons des colis, la santé et sécurité, la conciliation travail-famille, l’embauche de travailleuses et travailleurs temporaires et à temps partiel ainsi que l’égalité de traitement pour les travailleuses et travailleurs ruraux et suburbains, groupe à prédominance féminine, sont les principaux points en litige.
« La santé et sécurité n’est pas qu’une vue de l’esprit. La population doit savoir qu’il y a 5,4 fois plus d’accidents de travail chez les travailleuses et travailleurs des postes que dans n’importe lequel secteur fédéral, incluant celui des mines et des ports. Par ailleurs, 30 % des travailleurs et travailleuses occupent un poste à temps partiel ou temporaire, ce qui est inacceptable. Tous ces travailleurs et toutes ces travailleuses ont droit à un bon emploi afin de vivre décemment », ajoute le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
« Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes est prêt à reprendre les discussions en tout temps et nous espérons que l’arrivée d’un nouveau médiateur incitera Postes Canada à réviser ses positions et à déposer des offres acceptables », concluent les leaders syndicaux.
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