« Ça n’est pas normal qu’un PDG de société d’État reçoive en prime une année de salaire alors que ses employés doivent de leur côté faire la grève pour obtenir des conditions de travail décentes comme des horaires convenables. Rappelons que M. Brunet a terminé son mandat à la SAQ, qu’il a eu une prolongation pour lancer la SQDC et qu’il quitte alors que celle-ci est en pleine tourmente. Qu’a-t-il fait de si extraordinaire pour mériter, en prime de départ, ce qu’un salarié moyen au Québec gagne en 10 ans ? » demande Vincent Marissal.
Le responsable solidaire en matière de justice fiscale et de services publics demande au gouvernement de François Legault de s’engager à revoir les normes et barèmes qui encadrent la rémunération globale des hauts dirigeants des sociétés d’État.
« D’abord, François Legault devrait nous dire s’il juge acceptable d’octroyer des primes de départ aussi généreuses et s’il est d’accord avec le deux poids deux mesures entre hauts dirigeants et travailleurs ordinaires. Ensuite, M. Legault devrait s’engager à changer les paramètres de rémunération. Le gouvernement de la CAQ promettait du changement ? Il a dès maintenant une belle occasion de se différencier des libéraux », souligne M. Marissal.
Lors de la récente campagne électorale, Québec solidaire a défendu l’idée d’un salaire maximum pour les hauts dirigeants d’organismes publics ainsi que pour les dirigeants d’entreprises privées qui reçoivent l’aide financière du gouvernement.
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